10 juillet 2018

La farce des cryptos et ses dindons


comprendre les étapes d'une bulle spéculativeLe Yi-King est-il un bon outil d'aide à la décision en matière de trading ? Peut-être bien, si l'on se fie à l'oracle qu'il avait fourni aux lecteurs de ce blog à propos du marché des cryptos le 2 janvier 2018 : PROSPERITE (La Paix) / Trait 6 - Après avoir culminé à la ligne précédente, la Prospérité "se fane". L'avertissement était on ne peut plus clair. Et on pouvait s'y fier.

Un mois plus tard, le marché des cryptos s'effondrait, et perdait un deuxième tiers de sa valeur, après avoir perdu le premier lors d'une secousse annonciatrice à la mi-janvier. Il se retrouve peu ou prou, au milieu de l'année, et après avoir encore fluctué à la baisse pendant quelques mois, au niveau où il était tombé après le crash qui a suivi, le 6 février dernier.

Depuis, la répétition du scénario du précédent crash du bitcoin, début 2014, que nous évoquions dès la mi-janvier sur ce blog (lire mon récit de cette première grosse bulle du bitcoin et de son éclatement), ne se dément pas. Les traders aiment bien ce genre de récurrences dans les charts. C'est sur elles que se fondent leurs outils d'analyse financière pour produire des oracles qui ne reposent pas plus sur des fondamentaux économiques que ceux du Yi-King.

La figure, qui est celle de la formation d'une bulle spéculative et de son éclatement, est d'ailleurs bien connue des spéculateurs. A une première phase d'amorçage dite "cachée", au cours de laquelle ceux qui ont le plus de flair ou de chance achètent au plus bas, succède une phase de "prise de conscience", au cours de laquelle les investisseurs institutionnels commencent à saisir l'opportunité d'acheter à un prix encore relativement bas, ce qui suscite l'intérêt des médias et déclenche la troisième phase, dite phase "maniaque".

C'est pendant cette troisième phase, qui voit la cupidité le céder à l'illusion, et le plus grand nombre se ruer sur la nouvelle valeur, faisant grimper son prix en flèche, que les moutons se préparent à être tondus. Ils achètent, achètent, achètent, dans l'espoir que tout cela continuera à grimper jusqu'au ciel (to the moon, expression consacrée), alors que les investisseurs institutionnels commencent à vendre une partie de leurs avoirs et à prendre des bénéfices sur leur dos.

Dès lors, les prix commencent à baisser, ce qui déclenche la panique et la quatrième phase : celle de l'éclatement de la bulle. Tout le monde se met à vendre, ce qui finit par provoquer un crash. Les moutons essuient les pertes qui ont gonflé les gains des spéculateurs les plus aguerris, lesquels recommencent à prendre des positions lorsque les prix sont au plus bas, convaincus qu'une nouvelle phase d'amorçage "cachée" se profile.

Les cryptos sont clairement, aujourd'hui, des valeurs essentiellement spéculatives, comme le furent les actions de milliers de start-up Internet à la croisée des années 90 et 2000, ce qui a mené à l'éclatement de la bulle que l'on sait. Ont-elles un avenir en tant que telles ? La réponse est oui, tant qu'il y aura encore des bulles, et des moutons à tondre en amont de leur éclatement. Choisis bien ton camp camarade, ou reste en dehors du jeu. La partie ne tardera pas à recommencer.

Les investisseurs institutionnels ont commencé à assainir le marché, ou plutôt à faire place nette, avant d'y entrer avec leurs produits dérivés. Ils ne sont pas les seuls à être soupçonnés d'avoir manipulé le prix des cryptos dès la fin 2017. Les "exchanges" furent certainement de la partie, ainsi que des robots logiciels de toutes sortes, appelés bots. Autant dire que les eaux regorgent de requins, qui se tiennent en embuscade en amont de la prochaine envolée. La grosse vague des cryptos n'est probablement pas encore arrivée. Mieux vaudra savoir la surfer.

4 mai 2018

Rendre à César (le peuple) ce qui est à César (la monnaie)

Lorsque le président Macron déclare à une employée de maison de retraite qu'il n'y a pas d'argent facile, il ment par omission. Ou par ignorance. Ou par aveuglement idéologique. Depuis la crise financière de 2007 - 2008, la Banque centrale européenne (BCE), à travers ses programmes successifs de Quantitative Easing (QE), a inondé les marchés financiers de liquidités (d'argent facile), à hauteur de plusieurs milliers de milliards d'euros. D'où provenait tout ce argent ? La réponse est on ne peut plus simple : de nulle part.

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23 avril 2018

Just Money

#nowreading Just Money, par Ann Pettifor. Ce n'est pas l'activité économique qui crée la monnaie, c'est la monnaie qui crée l'activité économique.


Y a pas que le bitcoin qui fait des bulles


Crash du bitcoin début 2018

Evolution du S&P 500 aux US depuis 1 an

3 avril 2018

Premier ratage dans le décollage de l'indice To The Moon 2018

Le TDCT Crypto Index a atteint son plus bas le 1er avril.
Après s'être refait en partie depuis le crash de début février, l'indice TDCT Crypto est retombé au plus bas, au point de passer en dessous des 4000 € pendant la journée du 1er avril, très en deçà de son niveau du 5 février (5200 €). La valeur du portefeuille a fondu de 60 % en trois mois. La correction de ces derniers jours est encore plus sévère qu'il y a deux mois.

Si le marché avait rebondi entre temps, le TDTC Crypto Index passant même la barre des 8700 € le 17 février, il est retombé depuis, et ne repart que légèrement à la hausse en ce début de semaine. Seul Binance Coin (BNB), la crypto de la plateforme de change Binance qui permet d'obtenir des réductions sur ses commissions, évolue à contre-courant du marché (+ 50 % depuis le 1er janvier). L'indice TDCT Fintech (- 70 % depuis le 1er janvier) est celui qui a le plus souffert de la correction du premier trimestre. L'indice TDCT Anon (les cryptos anonymes) est celui qui a le mieux résisté (- 54 %).

L'indice To the Moon 2018 a raté sa première tentative de décollage
vers la stratosphère.
L'indice To The Moon 2018, dont les actifs ont été achetés au plus bas le 6 février, était légèrement en perte ces derniers jours, et se maintient peu ou prou à son coût d'acquisition aujourd'hui (1000 €).  Bitcoin (+ 17 %), Litecoin (+ 11 %) et Monero (+ 24 %) s'affichent à la hausse sur la période, mais Bitcoin cash (- 12 %) et Ethereum (- 33 %), qui avaient moins souffert du crash, tirent désormais la valeur de l'indice vers le bas. Comme l'ensemble du marché, tous les actifs du portefeuille To The Moon 2018 repartent à la hausse en ce début de semaine.

30 mars 2018

L'insurrection monétaire qui vient

Nous n'avons peut-être pas encore pris toute la mesure, et je m'étonne parfois que ce soit le cas d'esprits par ailleurs très éclairés, de la révolution dont les crypto-monnaies sont porteuses, non seulement sur le plan monétaire, mais aussi sur les plans politique, économique, financier, et plus largement sociétal. Leur aspect spéculatif occupe aujourd'hui tout l'espace et jette un écran de fumée sur les vrais enjeux de cette révolution. Quoiqu'en disent leurs détracteurs, qui ne savent pas toujours sur quel pied danser, les crypto-monnaies sont là pour rester, parce qu'elles font partie, au moins en tant que monnaies complémentaires, de la réponse aux nombreux défis que nous avons à relever collectivement en tant qu'espèce humaine. A commencer par celui de trouver une alternative au système monétaire actuel, qui est en fin de régime, et ne doit sa survie qu'à la formation d'une bulle gigantesque dont l'éclatement menace à chaque instant.

[Lire la suite de l'article sur mon blog Cryptorev]

7 mars 2018

Le temps qu'il fait sur le marché des cryptos

L'ensemble du marché des cryptos repart à la baisse cette semaine, comme en témoigne l'évolution de l'indice TDCT 25, d'un coût d'acquisition de 10 K€ au 1er janvier. Après avoir atteint un maximum de 13,5 K€ le 7 janvier, sa valeur s'est effondré à 4800 € lors du crash du 6 février dernier. Elle s'est heurtée depuis, lors du bref redressement qui a suivi, à une résistance autour des 9 000 €, et menace de casser le support des 7000 €. Sa valeur pourrait fluctuer longtemps entre 6000 € et 8000 €, ce qui reproduirait un schéma semblable à celui de début 2014, à moins qu'une nouvelle tendance baissière ne se dessine dans les jours qui viennent.

Les graphiques ci-dessous montrent l'évolution des différents indices TDCT depuis le début de l'année (Anon, Music, Fintech), et celle de l'indice To The Moon 2018, acheté au plus bas du crash.

TDCT Crypto Index (- 34 %)

Bitcoin (- 33 % depuis le premier janvier) est passé en dessous des 8000 €. Bitcoin Cash (- 58 %) est descendu en dessous des 900 €. Quelques vedettes du mois de décembre 2017 - comme Ripple (- 60 %) et Verge (- 81 %) - ou de ce début d'année - comme Cardano (- 68 %) ou Nem (- 73 %) - descendent toujours en rappel vers de nouveaux abysses. Tout va bien madame la marquise ! Pour les vendeurs comme pour les acheteurs, il semble urgent d'attendre. L'indice pourrait venir taper sur le support des 5000  € dans les semaines qui viennent. Ceux qui ont beaucoup perdu le 6 février risquent de mettre du temps à se refaire.

TDCT Anon Index (- 28 %)

Sur une pente haussière depuis début novembre, Monero (- 0.08 % depuis son entrée le 25 janvier) revient vers ses sommets de fin août 2017. Le crash du 6 février a peu affecté la crypto anonyme, qui n'a perdu que 9,5 % dans le TDCT Crypto Index depuis début janvier. Ses consœurs Bytecoin (- 46 % depuis le 25 janvier) et ZCoin (- 48 %) font un peu plus grise mine. ZCash (- 25 %) et Digital Cash (- 26 %) paraissent mieux résister. Mais le premier, pour qui le 6 février n'a été qu'un épiphénomène, est sur une pente baissière depuis le 20 décembre. Et le second se traîne loin derrière ses sommets de juin 2017, parvenant à peine à se maintenir à son niveau d'il y a un an.

TDCT Fintech Index (- 53 %)

Un peu constitué de bric et de broc les 11 et 12 janvier derniers, cet indice suit des jetons qui offrent des services bancaires ou financiers distribués et décentralisés, ce qui peut couvrir un champ très large, du paiement par carte bancaire avec des cryptos sur les réseaux de paiement traditionnels - avec TenX (- 57% depuis le 25 janvier) ou Cryptopay (- 41 %) - aux edge funds participatifs spécialisés dans les cryptos comme TargetCoin (- 81 %). Rares sont ceux, dans cette dernière catégorie, qui font les mêmes efforts de transparence que Digital Development Fund, sur leurs investissements (dans les noms de domaine et les cryptos pour DDF) et leur rendement.

KyberNetwork (- 68,5 %), qui développe un protocole d'échange P2P d'actifs virtuels, est sur une tendance nettement baissière depuis un mois, et est redescendu à son niveau de fin décembre. Le lancement de son réseau principal semble avoir été un demi-échec. Globalement, le secteur a beaucoup souffert du crash de début février 2018, avec des baisses qui vont de - 34 % pour MCAP (fonds d'investissement participatif dans le minage et les cryptos) à - 56 % pour Monaco. Comme TenX ou Cryptopay, Monaco développe des services de paiement par carte avec des cryptos.

Tous ces jetons fintech ont un niveau de capitalisation peu élevé, de quelques dizaines de milliers de bitcoins tout au plus, et des volumes d'échange très bas. Ce sont des investissements très risqués, sur des actifs peu liquides, dont la valeur peut très rapidement tendre vers zéro. Le secteur, pourtant l'un des premiers touchés par la révolution des cryptos, n'a pas encore accouché d'un acteur ou d'une innovation majeurs.

TDCT Music Index (- 37 %)

Après avoir connu des performances supérieures à celles du marché en début d'année, l'indice TDCT des jetons musicaux a perdu près de 2000 € depuis la mi-janvier. Constitué le premier janvier, et d'un coût d'acquisition de 800 €, le TDCT Music Index est venu casser le support des 500 € ces derniers jours. Cette descente aux enfers des jetons musicaux serait encore plus accentuée si ce n'était la forte résistance d'EventChain (+ 66 % depuis le premier janvier), qui développe une solution de billetterie décentralisée.

Les projets concurrents, comme Blocktix (- 61 %) ou Aventus (- 64 %), se sont effondrées depuis le bouclage de leur ICO. Viberate (- 48 %) ou Opus (- 54 %) ont dû aussi faire face à des prises de bénéfices post-ICO, et entrent probablement dans petite une traversée du désert - jusqu'à ce que la réalisation de leur projet respectif, séduisant sur le papier, ne commence à se concrétiser. Des projets pionniers, comme Musiconomi (- 70 % depuis le premier janvier) ou Musicoin (- 67 %), savent ce qu'il en coûte des doutes qui s'immiscent dans l'esprit des investisseurs dans cet intervalle.

La bonne tenue de Voise (- 5 %), projet encore au stade du vaporware, et dont la nouvelle version du livre blanc n'est pas des plus convaincantes, tient à son ascension fulgurante du début d'année, à un moment où il faisait l'objet d'une bonne couverture médiatique. Son jeton est sur une tendance nettement baissière depuis, et a vu sa valeur divisée par 10 en quelques semaines.

To The Moon 2018 (+ 59 %)

Prêts à décoller ? L'indice To The Moon 2018 (cinq cryptos majeures achetées aux plus bas le 6 février dernier, pour un coût d'acquisition global de 1000 €) est en hausse de 59 % depuis sa création. Impossible de savoir s'il atteindra la Lune cette année. Son évolution montre la capacité du marché des cryptos à rebondir après le nième crash de son histoire. La fusée est lancée. Mais parviendra t-elle à quitter l'atmosphère ?

La crypto anonyme Monero, en hausse de 100 % depuis la création de l'indice, a atteint son plus haut début mars, dépassant son record de fin août 2017, et poursuit sa course vers de nouveaux sommets. Le Bitcoin se heurte à une nouvelle résistance à 8000 €, mais a en partie remonté la pente depuis le crash (+ 55 %). Litecoin (+ 64 %), s'est refait une santé de fer, qui ne l'a pas quitté depuis, après le long couloir baissier traversé de septembre à décembre 2017, à contre-courant du marché. Bitcoin Cash (+ 40 %) et Ethereum (+ 23 %) reprennent du poil de la bête.

Après avoir atteint son plus haut le 5 mars, à 1850 €, l'indice To The Moon 2018 est cependant sur une tendance baissière depuis quelques jours, comme l'ensemble des actifs qui le composent. On dirait que la météo se gâte. C'est pas encore le printemps sur le marché des cryptos.

16 février 2018

To the moon, nouvel indice minimaliste acheté au plus bas

Le 6 février dernier, l'indice TDCT Crypto Index avait touché le fond à moins de 5000 €, pour un coût d'acquisition de 10 000 € au premier janvier 2018.  Dix jours après, il est repassé au dessus de 8000 €, et a en partie recouvré sa valeur initiale. Suite au crash du 16 janvier, l'intérêt pour les cryptos s'est émoussé. Le marché montre cependant sa capacité à se redresser très vite.

Ce blog ayant vocation à multiplier les postes d'observation, la tentation était grande de simuler un portefeuille acheté au plus bas de la sévère correction de ce début d'année. L'idée était de privilégier la simplicité : un investissement de 1000 € ; un portefeuille allégé ; cinq valeurs jugées sûres après deux mois d'étude et d'observation (BTC, ETH, BCH, XMR, LTC) ; qu'on peut gérer facilement avec un unique gestionnaire de portefeuille comme Jaxx, par exemple.

Ce nouvel indice s'appelle To The Moon, la Lune étant l'objectif que se fixent d'atteindre les crypto-traders en terme de profit (le million), quand ils ne visent pas Mars (le milliard). Je ne pousse pas à la spéculation. Je n'ai encore moi-même rien investi dans les cryptos. Le 6 février dernier fut une occasion manquée, il y en aura d'autres.

Ce n'est que le début de l'histoire. Libre à chacun de faire ou non le parallèle avec la bulle Internet des 90's. Je le fais, pour ma part, sur de nombreux points. Chacun a encore le temps d'attendre, de s'initier, de s'éduquer, de s'interroger sur ses motivations, de réfléchir à quoi tout cela nous mène, de se positionner en conscience, et de définir une stratégie d'implication et d'investissement - s'il veut non seulement profiter, mais aussi participer pleinement de la révolution en cours.

Nous utiliserons demain toutes sortes de crypto-monnaies, qui seront adaptés à toutes sortes d'usages particuliers, de même que nous utilisons toutes sortes de services connectés aujourd'hui, qui n'existaient pas il y a vingt ans. Nous le ferons tout naturellement, sans même y penser, avec des moyens de paiement universels. Tous nos objets connectés, nos appareils et nos systèmes feront de même.

Notre enceinte intelligente connectée paiera elle-même notre abonnement à un service de streaming qui rémunère les ayant droit avec sa propre crypto-monnaie, via des contrats auto-certifiés hébergés sur une blockchain. Notre frigo passera commande automatiquement à des centrales d'achat locales et réglera la facture rubis sur l'ongle une fois livré. Le compteur électrique paiera tout seul l'électricité, la voiture son plein d'essence. et nous ne passerons plus à la caisse avant de sortir d'un magasin : un portique RFID et notre montre connectée se chargeront d'effectuer la transaction en fonction des achats détectés.

Dans mon parallèle avec l'arrivée d'Internet, dont je fus un observateur privilégié, je nous situerais en 1995. Microsoft venait à peine de comprendre que le Web allait tout bouleverser. Il n'y avait que  quelques dizaines de millions d'internautes, dont j'étais. Les réseaux de télécommunications d'aujourd'hui étaient embryonnaires, le haut débit et la connexion permanente à Internet un mirage. Google n'était pas encore né. Amazon commençait à peine à vendre des livres et des CD sur Internet.

Bitcoin sera t-il le Netscape des cryptos ? Ethereum sera t-il son Yahoo ? C'est un peu tôt pour le dire. La différence avec l'épisode de la bulle Internet, c'est que la plupart des valeurs de ce marché des cryptos ne sont pas rattachées à une compagnie privée (je ne parle pas des jetons émis lors d'ICO). Une autre différence, c'est que ce marché est réellement ouvert à tous.

Pour en revenir à l'indice To The Moon et terminer avec lui, sa valeur a progressé de près de 75 % en 10 jours.

6 février 2018

En attendant la fin du crash

La forte correction du marché des crypto-monnaies ces dernières semaines (on peut désormais parler de crash) a vu l'indice TDCT Crypto perdre 55 % de sa valeur. Je doute qu'elle soit terminée. L'éclatement de la bulle de fin 2013, qui avait vu le bitcoin franchir pour la première fois les 1200 dollars fin novembre, avait précipité sa valeur de près de 90 % vers la fin février 2014, avant un léger rebond vers les 300 à 400 dollars. La mère de toutes les cryptos a longtemps oscillé ensuite entre 200 et 300 dollars. Jusqu'en janvier 2017, sa volatilité est restée très faible, ainsi que ses volumes d'échange.

Alors que les cryptos faisaient plus que jamais le buzz dans les médias en fin d'année dernière, c'est le silence radio aujourd'hui. Circulez, y a plus rien à voir. Aucun commentaire avisé sur ce qui est quand même le plus gros éclatement de bulle de l'histoire du bitcoin. Oubliés les flons flons de Noël, les millionnaires en bitcoins interviewés à la télé (qui pour le coup ont dû perdre pas mal de sous ces derniers temps, s'ils n'ont pas pris leurs bénéfices à temps). Fini les perspectives mirobolantes, et ce sentiment incroyable que le Père Noël existe encore.

L'enthousiasme béat des "nouveaux arrivants" (comme les appellent les traders avertis, qui les voient surtout comme des "pigeons") a été douché froid. L'avidité spéculative du non initié a été prise en défaut. Les "Faut y aller,  c'est maintenant ou jamais" ont mis la sourdine. La prise de conscience d'un risque accru de manipulation des cours ; de nombreuses arnaques et quelques piratages massifs ; des velléités régulatrices de plus en plus manifestes de nombreux Etats ; et l'ombre porté du fisc sur les bénéfices engrangés... tout cela contribue à entretenir un certain climat de défiance.

Le seul moyen de sortir de la confusion actuelle est de revenir à ce qui fonde, à l'origine, le développement des cryptos. Une véritable révolution monétaire est à l'oeuvre. Avec elle, la monnaie devient pur logiciel, du code entièrement programmable. Des milliers de crypto-monnaies voient et verront le jour, qui auront toutes une utilité et des règles propres, et qui pourront s'échanger directement et librement, aussi facilement qu'on peut échanger de l'information aujourd'hui. Même si elles ne sont utilisées qu'en complément des monnaies fiduciaires, ces crypto-monnaies peuvent avoir de nombreux effets vertueux, pour ce qui est de créer de la valeur, la redistribuer ou en relocaliser les flux.

C'est toute une industrie du logiciel monétaire ou transactionnel que nous voyons naître sous nos yeux. Le Web ajoutait une couche hypertexte à Internet. On sait les développements qui ont suivi. Les cryptos et leurs technologies de blockchain ajoutent une couche transactionnelle au Web. Elle promet de fluidifier complètement une économie qui reposera demain sur des milliards de nano-transactions électroniques par seconde. Les cryptos se relèveront du crash de ces dernières semaines, qui n'est probablement pas terminé, et procède plus du grand ménage que de la mise à mort. Une fois le plancher atteint, le temps sera venu pour les pieds nickelés de prendre des positions de moyen-long terme.

24 janvier 2018

Soldes de janvier sur le marché des cryptos

Le mini-crash du 16 janvier, dont il ne s'est pas encore tout à fait remis, a fait fondre d'un tiers (plus de 4500 €) la valeur de l'indice TDCT Crypto Index, qui cotait encore en deçà de son coût d'acquisition du premier janvier ce matin.

C'est les soldes de janvier sur le marché des cryptos. La confiance s'effrite, surtout lorsqu'elle ne repose pas sur une compréhension claire de ce qu'apporte de spécifique chaque crypto, et de ce que peut être son marché potentiel.

Le TDCT Music Index a moins souffert de cette sévère correction de mi-janvier. Grâce à la forte progression, depuis le début de l'année, de EventChain (EVT), Voise (VOISE) et Opus (OPT), son portefeuille reste profitable. Je reviendrai en détail sur la nature de ces projets, qui s'appuient sur les technologies de blockchain pour développer de nouvelles applications décentralisées dans le domaine de la billetterie, du streaming, ou de la distribution de contenus.

Deux nouveaux indices sont actuellement en construction, le TDCT Fintech Index (services bancaires non bancarisés, comme les cartes de paiement de type TenX), et le TDCT Anon Index (les cryptos anonymes comme Monero ou ZCash). D'autres verront le jour à leur suite - comme le TDCT Platform Index (les cryptos plateformes, de type Ethereum, Neo, 0z, etc). A suivre...

17 janvier 2018

Crash ou manipulation des prix ?

Nouvel an chinois, pression des régulateurs sur les cryptos en Asie, répétition d'un cycle annuel récurrent que les crypto-traders appellent déjà "le blues de janvier", toutes les raisons sont bonnes pour expliquer le crash des actifs digitaux depuis 48 heures.

Le portefeuille TDCT Crypto Index avait perdu 25 % de son prix d'acquisition du premier janvier le 17 janvier à 16 heures 30, ses avoirs s'élevant à 7,2 K€ pour 10 K€ investis. La correction est sévère pour tout le monde.

Mais personne n'invoque le scénario d'une manipulation des prix par les fonds spéculatifs qui s'apprêtent à fondre sur ce marché en 2018, avec leur armada de produits dérivés. C'est pourtant une stratégie qu'ils ne renieraient pas : vendre massivement les actifs en cryptos qu'ils détennaient déjà pour faire baisser les prix, tout en empochant quelques bénéfices au passage, avant d'investir tout aussi massivement dans ces mêmes cryptos au plus creux de la vague, ce qui va faire rebondir le marché instantanément.

Ça traverserait l'esprit d'un "pieds nickelés" :).

16 janvier 2018

Virez-moi ces pieds nickelés de là, qu'on puisse spéculer tranquillement entre riches !

Les velléités de régulation du marché des cryptos des uns et des autres, aux Etats-Unis, en Corée du Sud, en France ou en Chine, vont toutes dans le même sens : exclure le petit peuple de la phénoménale redistribution de richesses que constitue l'essor des crypto-monnaies. 

C'est déjà le cas aux US, où les particuliers ne peuvent pas investir dans la plupart des ICO (levées de fonds en crypto-monnaie réalisées sur Internet), marché très risqué mais également extrêmement juteux, dont l'accès est désormais réservé aux investisseurs agréés.

Les gouvernements veulent faire rentrer les cryptos dans le système. Contrôler leur développement pour soit disant rendre leur marché plus stable. Et surtout éviter qu'elles ne déstabilisent l'économie. Car c'est bien de cela qu'il s'agit. Il faut maintenir l'ordre et les privilèges établis, et permettre aux riches de continuer à spéculer confortablement entre riches, avec les liquidités déversées par les banques centrales sur les marchés financiers - à hauteur de 200 milliards d'euros par mois, c'est pas des conneries. Bien sûr, on évoque les risques accentués d'évasion fiscale, de blanchiment d'argent, et de financement du terrorisme pour se justifier.

A ce titre, croyez bien que le dollar ou l'euro, les circuits d'optimisation en tout genre, et les paradis fiscaux sont bien plus efficaces que le bitcoin pour faire de l'évasion fiscale. Quand à la finalité du blanchiment d'argent, elle est bien de blanchir des dollars et des euros, pas des cryptos. Si les mafias s'étaient ruées sur les plateformes de change pour acheter du bitcoin, comme s'apprêtent à le faire les fonds spéculatifs (une autre mafia, propre sur elle, celle là), il pèserait déjà plus de 100 000 dollars. Enfin, les terroristes ont besoin de liquidités, et tenter de les récupérer en vendant des actifs en cryptos est un peu compliqué, voire mal assuré, sans parler des plafonds de cash out imposés par les plateformes de change, ou de la règle du Know Your Customer (KYC) à laquelle elles sont soumises, qui leur impose de vérifier l'identité de leurs clients.

Non, la vraie préoccupation des gouvernements est ailleurs. D'abord, les cryptos se développent complètement en dehors du système. Et si elles créent de la richesse, ou de la valeur, c'est de la richesse et de la valeur créées en dehors du système, qui ne lui profitent pas directement. D'une certaine manière, c'est ce que fait déjà la finance internationale. Elle crée de la richesse qui ne profite pas à l'économie, c'est à dire au plus grand nombre. Mais contrairement aux cryptos, cela fait partie du système.

C'est même devenu le cœur du système, et croyez bien que tout sera fait pour qu'il en soit ainsi le plus longtemps possible. Manquerait plus que les pauvres puissent s'enrichir eux aussi. Vous imaginez ? 7 milliards de riches sur la Terre en 2040 ? Des millionnaires à tous les coins de rue ? Notre planète, dont une minorité a déjà bien épuisé les ressources, ne suffirait plus à fournir la contrepartie de toute cette richesse, qui du coup n'en serait plus une, ou pour le moins ne constituerait plus un privilège.

Si l'on veut aller plus loin, une société d'abondance pour tout le monde (utopie que l'on a depuis longtemps délaissée) ne serait possible qu'en remettant radicalement en cause le système politique et économique actuel. Il faudrait plonger des pans entiers de l'économie mondiale dans la décroissance, et tabler sur le développement de nouveaux modèles économiques plus dynamiques, autonomes, distribués, décentralisés et durables.

Une telle transition ne se fera certainement pas sans douleur. Mais elle se fera, dussions-nous en passer par ce que certains qualifient de "grand effondrement". Le système politique, monétaire et financier international est en train de vivre sa révolution peer-to-peer, comme l'industrie musicale l'a vécue il y a quinze ans. A l'époque, d'aucuns voulaient éradiquer le MP3, comme on s'imagine pouvoir éradiquer les cryptos aujourd'hui, ou contrôler leur développement. Mais c'est pure illusion. La première plateforme d'échange de cryptos en peer-to-peer planquée sur le réseau crypté Tor n'a pas encore vu le jour (du moins à  ma connaissance). Mais il ne faudrait que quelques jours pour la coder.

Le crash du bitcoin début 2014, après la très forte hausse de novembre 2013


Méchante correction du TDCT Crypto Index dans la nuit

Pour la première fois depuis sa création le 1er janvier 2018, l'indice TDCT Crypto Index est redescendu en dessous de son prix d'achat.

Le scénario de fin 2013, début 2014 semble se reproduire, et les prévisions du Yi King, publiées le 2 janvier, sont parties pour se vérifier : ""Après avoir culminé à la ligne précédente, la Prospérité "se fane". Aucune valeur ne résiste ; elles  enregistrent toutes des baisses allant de 20 % à 40 % sur les dernières 24 heures.

Le TDCT Music Index, pour sa part, se maintient encore au dessus du prix d'achat (+ 36 %), mais rien ne dit qu'il résistera longtemps. La menace du gouvernement chinois de bloquer l'accès du public aux plateformes de change chinoises a eu son effet. Le marché asiatique n'a pas résisté à la pression cette nuit. De quoi doucher froid les spéculateurs européens et américains. Question du jour : jusqu'où cette correction ira-t-elle, et combien de temps durera-t-elle ? Les paris sont ouverts. En janvier 2014, la valeur des portefeuilles s'était effondrée de 50 % à 70 %. Il avait fallu attendre deux ans avant que les cryptos ne renouent avec une tendance nettement haussière.

10 janvier 2018

TDCT Music Index, les jetons ERC20 de la musique en forte hausse depuis le début de l'année

Après l'indice TDCT 25 dévoilé la semaine dernière, rebaptisé TDCT Crypto Index, un nouvel indice a vu le jour, le TDCT Music Index, première des nombreuses déclinaisons au programme de ce blog, qui porte sur les jetons ERC20 émis par des start-up du secteur musical lors d'une ICO (Initial Coin Offering).

100 € ont été investis le 1er janvier 2018 dans chacun des actifs qui le composent, au nombre de huit pour l'instant, l'objectif étant d'élargir le TDCT Music Index à dix actifs musicaux. De manière assez surprenante, ce nouvel indice basé sur des valeurs musicales s'avère des plus rentables, avec un ROI (retour sur investissement) de l'ordre de 130 % depuis le début de l'année, contre un ROI de 27 % pour l'indice TDCT Crypto.

Les actifs du TDCT Music Index












Le TDCT Music Index est d'une volatilité beaucoup plus forte que le TDCT Crypto Index, et beaucoup plus exposé aux problèmes de liquidités, avec plus d'une heure de temps de liquidation pour 15% des actifs, et 30 min. à une heure pour plus de 50 % des actifs. C'est donc un investissement beaucoup plus risqué.

Le jeton Voise (VOISE) est le plus profitable du portefeuille musical, avec un ROI de plus de 500 % depuis le début de l'année, devant les jetons EventChain (EVC) et Opus (OPT), dont le ROI year-to-date est de l'ordre de 200 %.

6 janvier 2018

Le portefeuille TDCT se transforme en Indice TDCT 25

Je vous annonce aujourd'hui la création d'un Indice TDCT 25 des cryptos, après un mois d'observation et d'expérimentation avec le portefeuille TDCT, qui vient de solder toutes ses positions. Composé de 25 cryptos, l'indice TDCT 25 reflète les performances d'un investissement de 10 000 € réalisé le 1er janvier 2018. Le tableau ci-dessous indique sa répartition :




Nom % Investissement (€)
1 Bitcoin (BTC) 10% 1000
2 Bitcoin Cash (BCH) 7% 700
3 Digital Cash (DASH) 8% 800
4 Ethereum (ETH) 10% 1000
5 Zcash (ZEC) 5% 500
6 Monero (XMR) 7% 700
7 Litecoin (LTC) 7% 700
8 Bitcoin Gold (BTG) 3% 300
9 Zcoin (XZC) 3% 300
10 Neo (NEO) 5% 500
11 Qtum (QTUM) 2% 200
12 Lisk (LSK) 2% 200
13 OmiseGo (OMG) 1% 100
14 Waves (WAVES) 1% 100
15 IOTA (IOT) 2% 200
16 TenX (PAY) 1% 100
17 Ripple (XRP) 5% 500
18 Nem (XEM) 4% 400
19 Oz (ZRX) 3% 300
20 Cardano (ADA) 2% 200
21 Stellar (XLM) 2% 200
22 Tronix (TRX) 2% 200
23 Verge (XVG) 4% 400
24 Bytecoin (BCN) 3% 300
25 Binance Coin (BNB) 1% 100


100% 10000

Grâce à un capital initial de 5000 € investi dans une dizaine de cryptos le 8 décembre 2017, et suite au réinvestissement systématique de tous les bénéfices pris au fil du temps, le total des investissements simulés avec le portefeuille TDCT s'est élevé à 9949 €. Le cash out  de tous les actifs a généré un chiffre d'affaires de 19 230 €. Le cash flow généré en l'espace d'un mois est de 9281 €.

Depuis le 1er janvier 2018, l'indice TDCT 25 s'est apprécié de plus de 35 %, soit un P/L (profit) de 3500 € en l'espace de quelques jours. Sa gestion sera un peu plus académique que celle du portefeuille TDCT, avec une révision mensuelle (rebalancing) de ses actifs. Aujourd'hui 6 janvier 2018 à 17h30, la valeur de l'indice TDCT 25 est de 13.4 K€.

5 janvier 2018

Trois nouvelles cryptos dans le panier TDCT

Trois nouveaux actifs digitaux font leur entrée dans le portefeuille TDCT, qui se diversifie désormais sur un panier de 25 cryptos, ce qui dégrossit déjà bien le terrain.

L'idée de développer d'autres portefeuilles a fait son chemin. L'un d'entre eux sera consacré spécifiquement aux ICO (Initial Coin Offering, ou levées de fonds participatives en crypto-monnaie sur Internet, comme celle de Kin) : un marché que je suis de près en tant que journaliste, plus particulièrement dans le secteur de la musique et des médias.

Where are you coming from ?

Où sont basés les "pieds nickelés" du crypto-trading qui suivent ce blog depuis sa création ?

Prise de bénéfices sur le Ripple (XRP)

Trop de questions sans réponse autour du Ripple (XRP) (voir ici et ), qui s'inscrit à la baisse désormais (- 12 % sur 24 heures), en anticipation d'une correction à venir.

Le seuil des 12 K€ a été franchi

Le portefeuille TDCT a franchi le seuil des 12 K€ ces derniers jours, pour un coût d'acquisition des actifs détenus de 6692 € (+ 86 %). Belle performance pour un bouquet de cryptos qui a vu le jour il y a moins d'un mois.

Trois nouvelles cryptos ont fait leur entrée - Stellar (XLM), Cardano (ADA) et Maidsage (MAID) - parmi celles qui avaient été mises en observation le 22 décembre.

Avec la forte progression enregistrée ces dernières semaines (+ 1086 % de ROI depuis le 8 décembre, + 512 % depuis le 13 décembre), le Ripple (XRP) s'est imposé comme le principal actif du portefeuille TDCT (14,6 % des avoirs), devant le Bitcoin (BTC, 10,5 % des avoirs) Ether (ETH, 8.7 %) et Tronix (TRX), dont le ROI est de 416 % depuis son entrée le 23 décembre (8 % des avoirs).

Le portefeuille TDCT est désormais composé de 22 cryptos. L'objectif est d'atteindre un indice de 25 cryptos. Ci-dessous un petit bilan comptable à quelques jours du premier mois anniversaire.

Quelques prédictions (en anglais) sur l'évolution du marché des cryptos en 2018 pour terminer : celles de Nick Cannon (Ethereumprice.org), de TwoBitidiot (CoinDesk) et de Don Tapscott (Blockchain Research Institute).

Deux éclairages, enfin (également en anglais), sur la polémique autour des performances du Ripple (XRP) : ici, et . Vous n'êtes pas au bout de vos efforts pour y comprendre quelquechose.

2 janvier 2018

Quelques prises de bénéfices sous l'oracle du Yi King

En dehors de Verge (XVG), dont la correction se poursuit ces dernières 24 heures (- 7,7 %) , avec une hausse qui reste malgré tout de 740 % depuis le 14 décembre, l'ensemble du portefeuille TDCT démarre la nouvelle année 2018 dans le vert. Je la souhaite des plus fructueuses à tous les "pieds nickelés" du trading de cryptos.

Le choix a été fait de prendre quelques bénéfices le 31 décembre, afin de solder l'année la conscience tranquille : en particulier sur les hausses du Ripple (XRP) et de Verge (XVG). Au total, 2345 € d'actifs ont été revendus, pour un profit avant impôts de 1792 €.

Ces bénéfices ont été pris en prévision d'une correction du marché : un oracle que l'auteur est allé chercher dans le Yi King (voir les prévisions du Yi King sur les perspectives du portefeuille TDCT en ce début d'année). Ils constitueront une réserve lorsque l'opportunité se représentera d'investir dans les jours et semaines qui viennent.

A l'issue de ces prises de bénéfices, la valeur du portefeuille TDCT était de 9500 €, pour un coût d'acquisition des positions conservées de 6090 €. Elle a légèrement décliné le premier janvier, avant de franchir la barre des 10 K€ aujourd'hui. Il reste près de 4000 € de profits à prendre. 3337 € de profits ont été encaissés sur les reventes d'actifs, et en grande partie réinvestis.